Grâce à notre partenariat avec Espéranto-Info, nous avons pu publier plusieurs Lettres d'HADÈS, ces Lettres étant à voir comme des micro-numéros, représentatifs d'HADÈS et annonçant des numéros plus épais. De fait, ces micro-numéros d'HADÈS (n°1.9, 1.99, 1.999, 2.9, 2.99, ...) doivent s'intercaler entre des numéros plus épais (n°2, n°3, n°4, ...). Rappelons aussi que ce partenariat aide à la délicate mise en branle de la mécanique : parution régulière → crédibilité face au lectorat et aux annonceurs → ressources financières → parution régulière. Elles sont également un moyen de connaître HADÈS en Espérantie et de mettre en place nos nouvelles rubriques et notre nouvelle maquette.
Pendant l'année écoulée, nous avons édité cinq double-pages dans Espéranto-Info, en mars-avril, mai-juin, septembre-octobre, novembre-décembre 2005 et janvier-février 2006, chacune tirée à 1000 exemplaires.
Par ailleurs, AdEspéranto a publié deux Lettres indépendantes : la Lettre d'HADÈS 1.9, éditée en mars-avril 2005, en 500 exemplaires, réédition comprise, et la Lettre d'HADÈS 1.99, imprimée en août-septembre 2005, encore en 500 exemplaires.
Ces Lettres d'HADÈS et les doubles-pages les précédant ont traité des délocalisations vues d'Europe de l'Est, du compagnonnage à l'international, des catadores brésiliens ou du tourisme dit équitable. Les Lettres indépendantes ont introduit les thématiques 'L'Homme et la nature' et 'l'Homme et le pouvoir'.
Les Lettres indépendantes, imaginées en février 2005, sont constituées de quatre pages A4 imprimées en N&B sur un papier de couleur claire. Elles sont diffusées auprès de nos abonnés, auprès des membres d'Espéranto-Jeunes et auprès de tous ceux qui nous aident ou nous aideront à distribuer HADÈS aux quatre coins de l'Hexagone. Elles pourraient l'être à l'occasion des forums d'associations, d'Expolangues ou dans les facultés et universités.
Ces Lettres sont distribuées gratuitement, selon le principe qui a prévalu à la création d'HADÈS, revue bilingue français-espéranto, distribuée aussi largement que possible -donc gratuitement- auprès d'un public non espérantophone.
Mais, compte-tenu de nos difficultés financières actuelles, ce principe pourrait être revu. Les lettres de 4 pages, gratuites, seraient diffusées en plusieurs milliers d'exemplaires et répondraient à l'objectif 'Faire découvrir l'espéranto au delà de l'Espérantie'. Elles serviraient également de numéros d'appel. Les revues elles-mêmes, plus consistantes, seraient distribuées sur abonnement ou au numéro, éventuellement en kiosques ou en librairies. Elles s'adresseraient à un lectorat conquis par le fond de la revue et par notre approche de l'information.
Quoiqu'il en soit, à plus court terme, il nous faut continuer vaille que vaille à faire paraître des Lettres d'HADÈS, dans Espéranto-Info et sous forme indépendante. Il nous faut donc -à nouveau- trouver des financements, et ce à très court terme, pour payer Antoine Bayet puis pour payer les journalistes des Lettres suivantes.
Pour cela, les Lettres indépendantes non encore publiées devraient l'être. Surtout, elles devront être largement distribuées, déjà auprès du public évoqué mais aussi auprès des étudiants en langues, de nos connaissances ou des sympathisants de la cause espéranto. Et ce en sollicitant souscriptions et abonnements de soutien. Le résultat attendu ? Que les abonnements issus de la distribution d'une Lettre financent la suivante, et ainsi de suite. Le résultat à moyen terme ? Autofinancer les Lettres et se constituer peu à peu un lectorat.
Ceci dit, cette source de financement risque d'être insuffisante et l'objectif ultime n'est pas de financer des Lettres, mais bien de financer la parution du numéro 2, ce qui signifie que nous devons trouver d'autres fonds.
Concernant la revue HADÈS papier, signalons encore deux projets :
4. Germana Esperanto-Junularo/Deutsche Esperanto-Jugend, Grellstraße 36, DE-10409 Berlin - tél : +49 30 428 57 899 - www.esperanto.de/dej/
5. Österreichische Esperanto-Jugend/Aŭstria Esperanto-Junularo, Postfach 804, AT-8011 Graz - http://aej.esperanto.at
"Le projet est le brouillon de l'avenir. Parfois, il faut à l'avenir des centaines de brouillons."