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Une de plus !
Unu plia!

"Encore une revue étudiante !" Voilà ce que diront sûrement ceux qui n'en liront pas les premières pages. C'est pourtant tout le contraire que nous souhaitons. C'est sans doute avec une arrogance certaine qu'elle le clame - l'arrogance de son jeune âge - mais HADÈS se veut une revue unique.

"Ankoraŭ unu plia student-revuo!" Tion certe diros tiuj, kiuj ne legos ĝiajn unuajn paĝojn. Tamen la tutan malon ni deziras. Sendube kun certa aroganteco ĝi elkrias tion - la aroganteco de ĝia junaĝo - sed HADÈS celas esti unika revuo.

Car avant toute chose, HADÈS est une revue bilingue. Bilinguisme tout particulier, puisque les sujets, s'ils sont rédigés en français, sont traduits en espéranto, langue créée de toutes pièces afin que chacun puisse s'adresser à tous. Beaucoup nous ont affirmé, à tort, que l'espéranto n'était plus parlé, qu'il aurait plus volontiers sa place dans des pages nécrologiques. Il n'a pas, il est vrai, une place de choix dans les médias, mais nous avons tout de même choisi de lui ouvrir des pages un peu moins tristes.

Ĉar antaŭ ĉio, HADÈS estas dulingva revuo. Dulingveco tute aparta, ĉar la temoj, eĉ se ili estas redaktataj en la franca, estas tradukataj en Esperanton, lingvo entute kreita, por ke ĉiu povu alparoli ĉiujn. Multaj asertis al ni, malprave, ke Esperanto ne plu estas parolata, ke ĝi prefere havus sian lokon en la nekrologiaj paĝoj. Ĝi ne havas, vere, elektindan lokon en la amaskomunikiloj, sed ni tamen elektis malfermi al ĝi paĝojn iom malpli malgajajn.

Ouvert sur l'étranger - car qui dit espéranto, dit aussi langue étrangère - , sur l'international, l'Europe, on dit l'espéranto langue véhiculaire. Le mot correspond à nos ambitions : véhiculer de l'information.

Malfermita al fremdo - ĉar kiu diras "Esperanto", tiu diras "fremda lingvo" - , al internacio, Eŭropo, oni taksas Esperanton vehikla lingvo. La vorto respondas al niaj ambicioj: vehikli informon.

Pour notre public étudiant, nous avions envisagé une approche classique : l'étudiant et ses études. Pourtant l'étudiant ne passe pas tout son temps à étudier, sans forcément collectionner grasses matinées, soirées et "afters". Ainsi dans notre quête au-delà des frontières, nous nous sommes intéressés à l'étudiant lui-même, à ce qui peut l'intéresser entre globalisation et alter-mondialisme, entre travail et futur européen. Nous avons souhaité nous pencher sur l'actualité et le quotidien, l'Europe et ses institutions, les horizons lointains et les différentes cultures, ainsi que sur "la" Culture. Nous n'oublierons cependant pas de parler carrières et avenir professionnel, car nous sommes "encore" un magazine pour les étudiants. Notre souhait est bien que vous disiez "encore" après nous avoir lu, et non avant.

Guillaume Roussel, directeur de la publication

Por nia studenta publiko, ni konsideris klasikan ektraktadon : la studento kaj ties studoj. Tamen, la studento ne pasigas sian tutan tempon studi, sen devige sinsekvigi litpigrumadojn, vesperojn kaj "post-vesperojn". Tiel en nia serĉado trans la limoj, ni interesiĝis pri la studento mem, pri tio, kio eblas interesi lin inter tutmondiĝo kaj alimondiĝo, inter laboro kaj Euxropa estonteco. Ni deziris klini nin super la aktualaĵon kaj ĉiutagaĵon, Eŭropon kaj ties instituciojn, la forajn horizontojn kaj la diversajn kulturojn, kaj ankaŭ super la Kulturon kun majusklo. Ni tamen ne forgesos paroli pri karieroj kaj profesia estonteco, ĉar ni estas "ankoraŭ" porstudenta revuo. Nia deziro ja estas, ke vi diru "ankoraŭ" leginte nin, kaj ne legonte nin.

Guillaume Roussel, eldon-direktoro
Tradukis Jean Lazert

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